En savoir plus sur la compression GMOVE-SUIT

Les enveloppes et chambres d’air, comment ça marche ?

L’utilisation de la compression se fait par l’application d’un appareil à gradient dont le compresseur va gonfler et dégonfler des chambres d’airs installées dans les enveloppes celles-ci vont permettre une action ciblée et adaptée au patient.
Les différentes chambres des enveloppes vont se gonfler afin d’exercer une pression sur la partie du corps visée. Cette méthode permet d’avoir une action similaire au massage, au drainage lymphatique ou vasculaire manuel, en stimulant les échanges sanguins ainsi que l’élimination des toxines et déchets.

 

Différents rythmes, différents résultats

Lors de la compression le rythme du gonflage/dégonflage des chambres à air possède une réelle importance dans votre recherche de traitement. Celui-ci sera défini en fonction des objectifs du traitement. Il peut être séquentiel (les chambre se gonflent et se dégonflent les unes après les autres) ou continu (les chambres se gonflent toujours les unes après les autres de façon constante.

 

D’autres programmes/réglages peuvent exister en fonction du dispositif utilisé. La vitesse de gonflage, le temps de traitement ou encore le temps de repos entre deux cycles ont une incidence sur l’effet de la compression.

 

Le rythme en fonction de l’objectif visé :

 

– Une pression continue à intensité moyenne sur un muscle va provoquer l’accélération du flux sanguin dans la zone ciblée, avec pour conséquence une plus importante endurance et une meilleure proprioception lors des efforts due à une stimulation des barorécepteurs. Si celle-ci est forte, cela va mener à une hypoxie qui va rendre les efforts plus intenses.
– Le gradient de pression sur le muscle va aider le retour veineux et générer sur une meilleure récupération musculaire. A faible pression, le drainage lymphatique peut lui aussi se trouver amélioré.

 

La pression, un facteur-clé de votre session

La pression joue un grand rôle dans l’utilisation de la compression active GMOVE-SUIT. Selon, l’effet recherché, la pression (exprimée en millimètre de Mercure, ou mmHg) sera différente :

 

– Avec une pression basse (ex : 30 mmHg), il s’agira d’influencer le drainage lymphatique. Le circuit lymphatique étant très fin,
la pression administrée ne doit pas être très forte.
– Sur une plage de pression moyenne (ex : de 70 à 90 mmHg), l’utilisation de la compression favorisera la récupération musculaire et la rééducation. Cette puissance est la plus adaptée pour atteindre le système veineux.
– – Lorsque la pression exercée est forte (ex : 100 à 120 mmHg), le muscle est en hypoxie. C’est à ce moment que l’on travaille sur l’amélioration des performances, grâce à un recrutement plus important des fibres musculaires malgré une faible charge entraînant une synthèse protéique et donc un accroissement de la force musculaire.

 

Lorsque la pression exercée est forte (ex
: 100 à 120 mmHg), le muscle est
en hypoxie. C’est à ce moment que l’on travaille sur l’amélioration des
performances, grâce à une recherche de fibres protéines plus importante.
C’est pour toutes ces raisons que la pression et le rythme de compression mis en
place lors d’une séance doivent être impérativement choisis de manière ciblée,
afin d’obtenir le résultat visé.
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